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  • Photo du rédacteurSamuel

COVID-19 : les pistes thérapeutiques du Dr Tadeusz Nawrocki

Dernière mise à jour : 29 juin 2020


Le samedi 16 mai, je finissais le visionnage d'entretiens du Dr Tadeusz Nawrocki au sujet de l’interaction entre les virus à ARN (dont les coronavirus font partis), le fer et le système HLA (molécules présentent sur la partie externe des membranes cellulaires permettant l'identification par le système immunitaire) .

Je vous encourage à visionner ces vidéos (1). En attendant, en voici un résumé :


 


Le coronavirus: un virus à ARN



La famille de virus à ARN dont la grippe, le HIV et les coronavirus qui en font partie, ont globalement le même mécanisme infectieux. Ils se caractérisent, par opposition avec les virus à ADN, par la conformation de leur capital génétique en mono brin d’ARN, lié à une capsule alors que ceux des virus ADN sont en double brin. 



Il faut savoir qu’un virus fonctionne comme un parasite, il ne peut pas se reproduire tout seul, il a donc besoin d’intégrer l’ADN des cellules pour permettre sa réplication.


La première étape de l’intégration cellulaire d’un virus consiste à rentrer en contact avec la membrane plasmique cellulaire et surtout, de s’accrocher à l’aide des glycoprotéines présente sur sa capsule. Celles-ci vont s’attacher à des récepteurs membranaires spécifiques de la cellule hôte. 

Toutes les cellules ne possèdent pas la même sensibilité à pouvoir être infectée par un virus défini. On appelle cela le tropisme tissulaire et cellulaire dont la sensibilité virale sera déterminée directement par la présence ou non des récepteurs membranaires spécifiques du virus. 

Ce qui explique que certaines espèces animales peuvent ne pas être infectées par tel ou tel virus. Il existe également une sensibilité interindividuelle aux virus à ARN directement liée à notre système HLA, molécules exprimées à la surface des cellules et qui a pour rôle de différencier le soi du non-soi.


La deuxième étape va généralement nécessiter une fusion de l’enveloppe virale avec la membrane plasmique de la cellule hôte afin que le matériel génétique du virus puisse pénétrer à l’intérieur. La structure virale va alors être dégradée par des enzymes (décapsidases).

Cette étape permet la libération du génome viral dont la finalité sera de rejoindre la machinerie cellulaire et d’intégrer l’ADN de la cellule hôte pour permettre sa duplication et sa reproduction.


C’est ici que cela devient passionnant…


Le Dr Tadeusz Nawrocki nous explique que le virus sous forme d’ARN est, à ce stade biologiquement inoffensif, c’est à dire qu’il a besoin d’une transformation cruciale pour initier sa conversion d’ARN en ADN et ainsi permettre son effraction dans l’ADN de l’hôte. Le passage d’ARN en ADN est rendu possible par une enzyme présente dans nos cellules : la transcriptase reverse (TR).


 

Extrait de Pao Pareira


Une 1ère piste thérapeutique proposé par le Dr Nawrocki, consiste à avoir une action d’abord au niveau de cette TR en tentant de la mettre sous l’éteignoir avec un inhibiteur de la TR tiré du PAO PAREIRA, arbre d’Amazonie connu pour ses effets bénéfiques publiés dès le 19ème siècle (Ezequiel Correa Dos Santos 1848, Medical Times 1879).

Ce produit extrait de l’arbre du PAO PAREIRA existe depuis 40 ans et a fait preuve de son efficacité notamment au niveau du virus du SIDA (3,4) et sur le cancer (5).


Le Dr Tadeusz Nawrocki nous révèle une information capitale dans la compréhension du mécanisme de la TR.

« Cette TR, elle a besoin, pour faire son travail de copie, d’un combustible. La biologie moléculaire nous a appris quelque chose d’important, c’est que cet important combustible est nécessaire à la vie et qui, par contre, pouvait très rapidement devenir poison : c’est le fer. Maitriser le fer, c’est maitriser les maladies ». 

Le fer serait la clé pour contrôler l’activité de la TR. Tout excès de fer entrainerait donc une augmentation de l’activité de la TR, favorable à toute infection virale à ARN.


Ainsi une 2e piste thérapeutique proposée par le Dr Nawrocki, consiste à freiner l’action du fer avec une molécule naturelle déjà connue, la Raubasine, pour laquelle Tadeusz Nawrocki a trouvé la fonction chélatrice du fer dans le cadre de ses études en biologie moléculaire.


 

La raubasine


Cette molécule a déjà été utilisée auparavant dans de nombreux médicaments aux bienfaits vasculaires. Cependant les travaux réalisés par le Dr Nawrocki et son équipe ont mis en évidence sa capacité à réguler le métabolisme du fer. Cette découverte a même fait l’objet d’un dépôt de brevet de la part du Dr Nawrocki en 1991 :

« Chez les personnes âgées qui prenaient régulièrement de la raubasine, il y avait beaucoup moins d’infection virale et si elles existaient, elles étaient minorées parce que, d’une manière constante, on régulait le fer ».

Cela dit, lorsque le virus a réussi sa conversion en ADN, encore faut-il qu’il réussisse à intégrer l’ADN cellulaire. Cette étape ne peut être permise que s’il existe une disposition au sein de l’ADN hôte à le recevoir. 


 

L’alstonine


Lorsqu’un gène présent sur l’ADN produit une protéine, il y a une ouverture normale de l’ADN qui se referme une fois le codage de l’ARN messager effectué.

En cas d’infection virale, l’agression des liaisons secondaires de l’ADN par le virus va engendrer un changement de conformité et une relaxation de la forme typique en double hélice de l’ADN, rendant possible l’intrusion du virus, comme si le virus ouvrait la porte d’une maison et prenait la place de cette porte pour faire partie de la maison. 


C’est précisément à ce niveau que la 3e piste thérapeutique proposée par le Dr Nawrocki va intervenir :

« trouver des molécules verrous capable de refermer cet ADN et de permettre aux enzymes responsables de la réparation de l’ADN, d’agir dans les plus bref délais ».

Là encore, cette molécule existe et le Dr Nawroski et le Pr Beljanski la connaissent bien puisqu’elle a fait l’objet d’une publication en 1994 (6) notamment pour son effet anticancer : c’est l’alstonine, un alcaloïde tiré d’une plante de Madagascar.


 

En résumé


La stratégie thérapeutique proposée par le Dr Nawrocki contre les virus ARN consiste à :

  • Inhiber la transcriptase reverse qui permet la conversion de l’ARN viral en ADN avec un extrait de Pao pareira.


  • Diminuer l’activité de la transcriptase reverse en agissant sur le complexe ferrique responsable de son fonctionnement avec la raubasine.


  • Éviter l’intégration de l’ADN viral dans le génome de l’hôte en utilisant des molécules « verrous » empêchant la relaxation de l’ADN de la cellule hôte avec l’alstonine.


Ce sont des molécules bien connues dont l’innocuité et l’efficacité a été mis en évidence depuis longtemps par le Pr Beljanski. Elles ont vu leur spectre d’action élargi, grâce aux travaux du Dr Nawrocki et d’une équipe hospitalo-universitaire dirigé par le directeur du CNRS. Leur efficacité a donc été scientifiquement validée.

Ils constituent entre autres un traitement efficace contre le virus du HIV, un virus à ARN s’attaquant aux lymphocytes T CD4+ (bras armés de notre système immunitaire).

 

Pourquoi cette stratégie thérapeutique n’est-elle pas généralisée pour le traitement contre la COVID-19 ?


D’après le Dr Nawrocki :

« il est élémentaire que l’association de ces trois molécules auraient raison du coronavirus. Le problème ce n’est pas de faire des bonnes études épidémiologistes, c’est plutôt de faire en sorte que les gens ne soient pas malades, préventivement; et s’ils le sont, de les guérir le plus vite possible sans avoir d’effets secondaires ».

Il trouve également très étonnant que personnes n’ait pensé à l’association de ces trois produits comme traitement de la COVID-19 déjà reconnus efficace contre les virus ARN et regrette ce paradoxe.

 

Et la chloroquine ?


Le Dr Nawrocki décrit la chloroquine comme un clastogène, molécules cassant l’ARN viral certes mais agissant aussi sur notre propre ADN ce qui pourrait, d’après lui, être problématique en fonction du système HLA de l’individu traité. Il en va de même pour les anti-inflammatoires non stéroïdiens et le paracetamol, où, encore une fois, les conséquences seront différentes selon le système HLA.

"Un traitement est une chose qui se conçoit de manière précise avec une cohérence médicale où les actions à telle ou telle étape de l’incrustation de la pathologie sont chacune vérifiées scientifiquement dans le but de verrouiller la maladie" Dr Tadeusz Nawrocki.

S’il n’y a, à ce jour, aucunes études ayant testé le traitement multifocal proposé par le Dr Nawrocki, ces substances naturelles sans effets secondaires, respectant l’intégrité de l’hôte, mériteraient une attention particulière, pourquoi pas en complément des traitements actuels.


Remerciement particulier au Dr Jacqueline Warnet et au Dr Louis Berthelot pour leur bienveillance et leur aide précieuse dans la rédaction de cet article.

 

Références


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